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Das deutsch-französische Blog einer reisenden Familie

15/07/2014

Promenades à Gdansk, la suite

Ce matin, nous avons profité du beau temps et de la bonne humeur de nos filles pour découvrir le centre de Gdansk de manière un peu plus détaillée. Nous avons d'abord visiter l'église Ste Marie, qui est la plus grande église en briques du monde.

L'extérieur ne nous a absolument pas plu: ce gros mastodonte en briques monochromes détonne singulièrement avec les petites maisons joliment colorées qui l'entourent. Et sa taille de mini-gratte-ciel écrase tout passant qui ose s'aventurer trop près.

Pour vous donner une idée:

Et ici en arrière-plan, Ste Marie et devant, la Chapelle Royale.

 

L'intérieur de Ste Marie est très sobre, tout blanc, avec très peu de décorations: l'église était à l'origine catholique, donc richement décorée de fresques, puis les protestants de la ville la récupérèrent et ils les firent disparaître. Après la seconde guerre, elle fut rendue aux catholiques, mais l'argent manquait, il fallait faire avec les moyens du bord, et le plus simple a été de tout peindre en blanc et ça donne ça:

 

On se sent nettement moins minuscule à l'intérieur qu'à l'extérieur, même si Monsieur Saar et Lapin Duracell paraissent un peu perdus au milieu de tout ce blanc.

Nous avons ensuite continué notre chemin pour rejoindre la rue Dluga, la rue Longue, où nous avons visité la maison de la famille Uphagen. Cette famille était une riche famille bourgeoise d'origine flamande, établie à Gdansk. Elle fit don à la ville de sa demeure au début du 20ème siècle. La maison fut complétement détruite pendant la guerre, mais le mobilier 18ème d'origine fut sauvé. La reconstruction à l'identique a duré des dizaines d'années et ce n'est qu'à la fin des années 90 que le musée put ouvrir à nouveau.

Et le résultat est superbe: tout reflète l'esprit raffiné des intérieurs 18ème, les fresques murales sont colorées, fraîches, originales, on est au calme, loin de la foule des touristes, car ce n'est pas LE musée à voir abolument à Gdansk. Un ensemble charmant...

Malheureusement, nous avons oublié de recharger les piles de notre appareil photo hier soir et il a déclaré forfait juste avant que nous ne rentrions dans le musée. C'était tellement frustrant de voir toutes ces belles choses et de ne rien pouvoir photographier que Monsieur Saar et moi pensons y retourner dans les jours à venir. Nous sommes suffisamment longtemps à Gdansk.

Puis nous avons fini notre promenade en passant par la rue Mariacka, sans doute la rue la plus connue de Gdansk, celle que l'on voit sur la plupart des photos, avec ses maisons colorées et ses terrasses devant chaque maison.

 

Après cette très belle promenade, les lutines La Marmotte et Lapin Duracell étaient dans une phase de rebellion très prononcée cet après-midi; la sieste a été plutôt chaotique, donc les demoiselles étaient très fatiguées au moment du goûter. Monsieur Saar et moi, nous nous sommes rapidement mis d'accord sur une punition: nous avons eu droit à des gâteaux pour le goûter, moi un gâteau au chocolat type Sacher et Monsieur Saar une tarte aux pommes pendant que nos lutines étaient au pain sec et à l'eau, à prendre au sens propre. Ce n'est pas allé sans de véhémentes protestations et des pleurs, mais nous assumons tout à fait notre rôle de parents indignes.

Une fois tout le monde calmé et vu l'état de fatigue avancé de la famille, nous avons opté pour l'option "tourisme facile ": il y a plein de mini-bus électriques qui proposent des visites guidées individuelles dans le centre-ville. Nous avons harponné le premier venu et nous nous sommes laissés brinquebaler sur les nids de poule des chaussées du centre. Cela faisait rire les lutines et Monsieur Saar et moi avons vu:

- l'entrée des chantiers navals, où travaillait Lech Walesa

Notre jeune guide, qui avait une vingtaine d'années, nous a raconté qu'une partie des chantiers navals avait été vendue à un investisseur qui prévoyait de la détruire pour y installer un centre commercial. Ce jeune étudiant était tellement indigné par ce projet qu'il nous a dit, sachant que je venais de Paris: " c'est comme si on voulait détruire la Tour Eiffel pour construire un centre commercial". C'était à la fois amusant et touchant de le voir si ému, lui, qui n'a pas dû voir grand-chose de l'ère communiste.

- le monument des ouvriers des chantiers navals tombés en 1970, mis en place en 1980, le premier monument commémorant des victimes du communisme dans un pays communiste

- le premier bateau qui est sorti de ces fameux chantiers navals et qui fait maintenant partie d'un musée maritime

- et le marché couvert, la Porte Dorée et l'église Ste Catherine que Monsieur Saar vous a déjà montrés hier.

Nous avons fait le tour (superficiel) de la plupart des attractions touristiques de la ville et demain, nous sommes à la plage à Sopot.

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